Informations environnementales

Politique générale en matière environnementale

Le Groupe IRCEM, dont la quasi-totalité des collaborateurs est regroupée, depuis sa création en 1973, en son siège situé au cœur de Roubaix doit concilier l’héritage d’un bâtiment construit avec les standards de l’époque avec sa volonté d’être un acteur économique « durable » de la région des Hauts de France et sur l’ensemble du territoire national.


ELEMENT

Le bâtiment du siège de l’avenue des Nations unies a été construit en 1973 sur une partie centrale composée d’une structure métallique avec flocage d’amiante. Toutes les parties amiantées ont fait l’objet d’un confinement (entre 1996 et 1998). L’efficacité de ce confinement est vérifiée, deux fois par an, par le comptage de fibres d’amiante. Les résultats sont largement sous le seuil réglementaire de 5 fibres par litre d’air. En outre, un contrôle visuel triennal de l’état de conservation des flocages et calorifugeages de l’amiante est effectué dans les immeubles bâtis. Pour se conforter, des mesures complémentaires sont réalisées deux fois par an sur les valeurs minimales de chauffage.

En outre, en 2016, les circulateurs ont été remplacés par des modèles économes à débit variable. Egalement en 2016, des contrats d’énergie renouvelable sur les immeubles du siège ont été signés avec ENERCOOP et EDF.

La croissance du groupe entraînant un besoin de surfaces complémentaires, le Groupe IRCEM a fait construire un immeuble de bureaux dans l’ensemble immobilier PARIS-STORE connexe qu’elle a occupé à partir d’avril 2013. Le Groupe IRCEM, maître d’ouvrage, a eu à cœur d’y déployer des techniques visant notamment aux économies d’énergie (chauffage basse température par le plafond, éclairage piloté) et à la gestion des eaux pluviales (toiture végétalisée).

Une sensibilisation à la démarche RSE initiée en 2014, auprès de l’ensemble de l’encadrement via les comités de direction et des informations aux managers, a été ouverte à tous et prolongée en 2016 pour la valorisation de la collecte des vêtements, tissus, chaussures, maroquinerie menée par « Triboulo / Main Forte » à travers des informations et relances régulières sur intranet et visant à stimuler le don d’articles dans une démarche affichée vers le recyclage et un usage prolongé des biens. Cette démarche citoyenne appréciée contribue à une démarche d’entreprise responsable tant sur la création d’emplois durables (formation au permis poids lourd et apprentissage du métier de chauffeur-livreur à des adultes en rupture de banc social) que sur le geste éco-citoyen de la récupération et du recyclage dans une économie devenue participative. En 2016, 700 kg de textile, linge et chaussures (TLC) ont été collectés sur le site de Roubaix. L’objectif en 2017 sera de revenir au moins à la tonne (1200 kg en 2015) car une tonne collectée permet d’économiser de 150 à 200 € détournés des ordures ménagères. Pour mémoire, le citoyen français donne en moyenne 2,5 kg de TLC (Textile / Linge / Chaussures). Avec le score de 2015, le Groupe IRCEM et ses salariés avaient atteint cette moyenne.

Un audit énergétique du siège avait permis en 2015 de disposer d’un état des lieux chiffré et d’orienter les actions de rénovation nécessaires. Une sensibilisation des équipes à la prise en compte de notre environnement est menée en permanence dans le cadre de la construction (nouveau bâtiment), l’aménagement des locaux (cloisons, matériels et bureaux…), de la maintenance et de l’entretien. Ainsi, un escalier de secours supplémentaire a été notamment posé sur le corps principal des bâtiments du siège avec des techniques et des matériaux respectant l’environnement. La réfection du hall d’entrée, engagée dès 2013, a été finalisée début 2015, permettant une mise aux normes des accès de visiteurs et publics handicapés, de meilleures conditions d’accueil, d’attente et de réception des publics. En outre, des options d’équipements modernes et répondant aux nouvelles normes ont été retenues pour contribuer à l’amélioration des conditions d’hygiène et de sécurité des salariés au travail.

Un véhicule à motorisation électrique rechargeable possible, NISSAN Leaf, acquis par IRCEM Gestion, a été mis en service. Son usage préfigure le déploiement de ces prochaines années (bornes électriques, emplacements réservés, incitations diverses…)

Par ailleurs, le Groupe IRCEM a commencé à utiliser du papier recyclé dès le second semestre 2012 et ainsi consommé sur le seul exercice 2016 pas moins de 153 tonnes de papier recyclé (117 tonnes en 2015). Au titre de l’année 2016, le Groupe IRCEM, engagé dans une démarche « papiers responsables », a ainsi réalisé une économie substantielle, tant pour l’environnement que sur un plan financier. L’économie environnementale en 2015 s’élève à une éco-contribution de 8 035 € qui permet le financement de la collecte auprès de 6 400 habitants, la fabrication de 110 tonnes de nouveau papier recyclé. Grâce à cette contribution, et à la mobilisation de l’ensemble de la filière, l’objectif de 55% de recyclage des vieux papiers est atteint (objectif national de recyclage des papiers fixé par l’Etat). Dans sa démarche et son action écoresponsable, le Groupe IRCEM a permis le recyclage de 52% des fibres, dont 45% issues de forêts gérées durablement, avec 63% de perturbateurs de recyclage, soit un malus de 258 €.

Pollution et gestion des déchets

Une attention toute particulière est apportée au tri, au recyclage et à l’élimination des déchets. On notera que l’installation des 31 nouvelles imprimantes XEROX à bâton de cire engagée depuis 2015, sur l’ensemble du parc, en lieu et place de 101 équipements moins performants (à cartouches de toner) et trop consommateurs de papier aura permis de présenter des caractéristiques plus satisfaisantes et visant à une amélioration sur les plans économiques et écologiques, par exemple en favorisant les impressions recto/verso sur la même feuille et en stimulant la plupart des impressions en noir et blanc plutôt qu’en couleurs. En outre, les traditionnelles cartouches d’encre ont donc été remplacées par des réservoirs à cire, ne générant pas de déchets. Ainsi, grâce au remplacement du parc d’imprimantes par les multifonctions Xerox, cette consommation a radicalement chuté en 2016.

En 2016, le passage du parc d’imprimantes à une technologie sans cartouche (bâtons de cire) engagé en 2015 a fait disparaître la gestion du flux de cartouches d’encre. En 2016, le Groupe IRCEM a ainsi procédé à la suppression des anciens matériels.

Une société roubaisienne d’insertion, ELISE, collecte, détruit et recycle régulièrement le papier depuis 2011. En 2016, ELISE a collecté plus de 26 tonnes de papier (26 046 kg), un score important mais en baisse régulière (27 822 kg en 2015 et 29 930 kg en 2014) du fait de la digitalisation en marche et de la désaffection progressive du courrier au profit du numérique et de ses outils. C’est néanmoins encore l’économie équivalente en 2016 de :

    • 781 395 litres d’eau,
    • 130 232 kWh,
    • 14 325 kg de CO2 non rejetées,
    • 442 arbres épargnés,
    • et 5 fois plus d’emplois créés.

Par ailleurs, des conteneurs pour le ramassage des piles électriques sont à la disposition du personnel.
Les déchets électroniques, les ampoules ou tubes d’éclairage et les boues récupérées dans les bacs de décantation des eaux de ruissellement des parkings sont confiés à des prestataires spécialisés.

Un soin similaire est apporté à des consommables d’installations techniques comme les filtres de la centrale d’air.
L’activité du Groupe IRCEM ne génère pas de nuisances sonores ; ce qui a été confirmé par un audit réalisé en 2007 en partenariat avec le médecin du travail. A l’époque, seule la salle informatique produisait un niveau sonore supérieur à 85 db. Depuis l’externalisation de la production informatique en août 2013, cette salle a perdu 80% de son contenu.

Utilisation durable des ressources

En 2016, l’amélioration de la maîtrise et de la régulation du chauffage des bureaux et de leur ventilation et/ou climatisation a été accentuée par le double effet d’une sensibilisation du personnel et le renforcement des contrôles et du suivi des mesures correctives.

L’essentiel de l’eau consommée par l’entreprise est traitée par un adoucisseur « nouvelle génération » permettant d’allonger la durée de vie des équipements sanitaires. Le passage de la régénération des adoucisseurs d’un système périodique à volumétrique a permis de réduire sensiblement la consommation d’eau.

La majorité des éclairages de l’entreprise est pilotée par un système gérant le calendrier d’occupation et ajustant l’intensité à la luminosité extérieure. En outre, depuis 2006, la maîtrise généralisée de la consommation électrique de l’éclairage par pilotage automatisé a été opérationnelle sur le bâtiment principal, et dès 2013 sur les nouveaux bâtiments annexes.

Changement climatique

Certains équipements techniques sont potentiellement porteurs de rejets de matières dangereuses dans l’atmosphère ; c’est pourquoi les chaudières (gaz) font l’objet d’un contrôle annuel de combustion et d’émission de gaz suivi d’un réglage de l’équipement.

Le groupe froid, qui utilise du gaz R407 depuis 1998, est contrôlé annuellement par un installateur agréé.

La salle informatique est équipée d’un système d’extinction automatique par un gaz inerte (Argos 55).

Enfin, notre prestataire de nettoyage des locaux n’utilise que des savons et autres produits nettoyants non polluants relevant de l’appellation « gamme vert ».

Ecologie urbaine et naturelle

En 2015, le Groupe IRCEM s’est doté d’un équipement adapté à l’environnement naturel urbain avec l’adoption et l’équipement de 6 ruches postées sur le toit des bâtiments du siège à Roubaix. Un apiculteur professionnel a procédé à cette migration et à l’installation des ruches ; il a également permis des réunions d’information aux salariés pour une sensibilisation du plus grand nombre à l’apiculture, notamment l’apiculture en milieu urbain. Pas moins de 600 abeilles par ruche ont permis de produire en fin d’année des petits pots de miel offerts aux administrateurs et aux salariés du Groupe IRCEM.